Expertise médicale contradictoire pour des préjudices évalués à la faveur de l’indemnisation des victimes d’accidents


Médecin expert de victimes face à médecin expert d’assureur : meilleur soutien, meilleure défense et meilleure indemnisation…

Après un accident de la circulation, c’est en règle générale la Compagnie d’assurance du véhicule adverse, celui du tiers responsable, qui devra vous indemniser. C’est donc son médecin expert qu’elle désignera pour vous examiner. Les victimes d’un accident corporel ne doivent pas oublier que c’est sur la base du rapport d’expertise médicale que l’offre d’indemnisation sera formulée. Ainsi, mieux vaut organiser une expertise médicale amiable et contradictoire, comme la Loi du 5 juillet 1985 en ouvre la possibilité aux victimes, car même si « un médecin est un médecin », il travaille avant tout pour celui qui lui donne mission et le rémunère.

À SDR Accidents, nous avons un carnet d’adresse de médecins experts indépendants des compagnies d’assurance, dont certains avec lesquels nous travaillons depuis longtemps. Leurs interventions dans vos dossiers sont déterminantes car, non seulement ils seront votre soutien et le défenseur de vos intérêts le jour même de l’expertise, mais, ils étudieront votre dossier au préalable, aussi bien avec vous qu’avec nous, sur pièce ou lors d’un rendez-vous préliminaire, selon la méthode de chacun et la complexité de vos préjudices. L’avis de spécialistes ayant autorité sur des points précis peut, également, être demandé, comme un sapiteur neurologue, un psychiatre…

Dans le mois suivant cette expertise médicale contradictoire, les médecins doivent rendre un rapport commun. Dans leurs conclusions, ils reconnaissent ou non que vos différents préjudices sont imputables à votre accident. Et à partir de là, l’expert juridique se chargera de les évaluer monétairement.

Si vous avez préféré une expertise médicale simple, il est cependant possible de contester les conclusions du médecin expert de la compagnie, soit à l’amiable soit devant les tribunaux… Sachant que tout ceci rallonge d’autant les délais… Surtout qu’il faudra justifier médicalement votre désaccord et fonder votre argumentation sur des éléments écrits de votre dossier.

Il semble donc plus simple de mettre en place directement une expertise contradictoire, que de se battre, ensuite, pour apporter la preuve que les conclusions médicales ont sous-évalué vos préjudices… surtout lorsqu’il s’agit de la dernière expertise avant la négociation de votre indemnisation finale.

Si des victimes refusent d’être assistées, c’est qu’elles ne peuvent faire face aux frais d’expertise, même s’ils leur sont remboursés après coup par les assureurs. Car si la Loi Badinter a ouvert cette possibilité de se faire assister, ce sont les victimes qui doivent s’acquitter des honoraires du médecin de victimes.

C’est pourquoi nous faisons tout pour vous obtenir une provision avant les expertises en vous recommandant de garder des fonds pour y faire face. Si vous n’avez pas un sou, reste à tenter un arrangement avec votre expert médical pour qu’il accepte d’être rémunéré une fois votre indemnisation effectivement acquise.
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