Défaut de surveillance, risque vital, reconnaissance de préjudices par la CRCI et indemnisation par l’ONIAM

En 2009, Madame R. subit une intervention gynécologique bénigne par célioscopie. Malgré son incapacité à s’alimenter et des vomissements, elle est renvoyée chez elle. Son état s’aggrave à son domicile et elle est transportée dans un autre établissement hospitalier par les pompiers, où elle est opérée pour une péritonite généralisée : elle a été victime d’une perforation intestinale.

En 2010, notre médecin expert indépendant considère que le défaut de surveillance des infirmières a entrainé un risque vital et une perte de chances de prise en charge précoce de la perforation. La responsabilité de la clinique serait donc engagée à ce titre, mais aucune solution amiable ne peut aboutir, aussi bien auprès de l’assureur de l’établissement que de celui du chirurgien.

Nous invitons la victime à solliciter l’assistance d’un avocat spécialisé.

La CRCI est saisie et lui reconnait trois chefs de préjudice : Souffrances Endurées, Préjudice Esthétique temporaire et Préjudice esthétique permanent. En 2012, la victime est indemnisée selon barème de lONIAMbouton-conseil-violet-flip.png